REISER, le plus rand dessinateur de tout l’étang (Réjouis-toi de cette coquille,

c’est l’occasion de te relater la belle histoire de la fin du g sur mon clavier. Car, soyons d’accord, tous les g que tu vois sur cet écran sont des faux, de malheureuses contrefaçons inconfortables. J’ai honte, mais tous mes g ne sont en fait que de minables ctrl+v.



Mais courage ! Il faut savoir briser ce terrible secret, divulguer l’incroyable histoire du point g perdu de mon Christian (je suis désolé d’avance pour ce jeu de mot minable qui lève le voile sur mon homosexualité virtuelle. Car oui, j’appelle mon clavier Christian, c’est plus fort que moi. Et oui, je lui ai déjà montré ma zigounette.)

J’en ai eu marre de ne toucher Christian qu’avec les doigts, après tout ce qu’on avait vécu, il faut savoir passer à autre chose. Notre relation était si passionnelle, son point g si développé. Google, Gizmodo, les .gif, Messenger et autres blogs. Son Point geek m’avait trop offert. Et j’en voulu plus pour moi et ces délicieuses touches toutes rebondies et pleines de technologies.

Las, que n’ai-je pas fais comme faute que de ne pas me protéger car dès le premier rapport ce fut fatal. Ça c’est passé dans les râles certes, mais j’ai refilé mes mycoses à Christian. Et son point g n’est plus. Depuis, Christian simule. Je ne le reconnais plus. Alors je l‘avoue, je vais voir ailleurs.

Penses-y donc à la prochaine coquille. Si tu croises un g, ne te retournes pas, c’est qu’un travelot, un vulgaire ctrl+v. Ne t’inquiètes pas non plus, il me reste toujours le Q).

Malgré les apparences (trompeuses, c’est bien pour ça que c’est UNE apparence) cette semaine n’est pas dédiée aux digressions autobiographiques de mon clavier et de son point g. Et non ! T’as vu la méchante apparence ?
J’ai spécialement choisis cette date au hasard. On ne va pas attendre les 25 ans de la mort de Reiser pour se faire plaisir avec une petite rétrospective. Et puisque l’action est illégale et gratuite, pour croissants privés ? Hein ?! Pourquoi Sen pries V ? Elle n’est pas belle la vie ? Il n’est pas beau mon Vie ?

Pendant toute cette semaine, je te livre une missive du dessinateur. (Nous sommes vendredi, et demain je dois entraîner Chat Bat à sauver le monde. Pas facile pour une chauve souris d’assumer de s’être fait mordre par un chat radioactif.)

Je me ferais le faire valoir fervent (pour faire vent, je réponds présent) de cet illustre dessinateur. Disparu à l’aube de sa vie diraient les poètes flemmards. Parce qu’en naissant en 1941, on a une espérance de vie avoisinant les 70 balais. Reiser est mort à 42 ans en 1983. Soit une vie de 70 ans est égale à 24 heures, c’est plus trop l’aube. On en arrive à 13 ou 14 heures à 42 ans. Ce qui te donne une idée brumeuse de ce qu’est l’aube d’une vie pour ces poètes gras matineurs.

Et quelle matinée ! Ce qu’accomplit Reiser avant midi ! Il rencontre Cavanna vers 1 heure et fonde Hara Kiri sur le coup des deux plombes du mat’. Ça c’est sur que c’est pas grand corps malade qui ferait ça. Pff ! Midi vin… alcoolique !



Alors je t’appâte beau, lorgnes niaiseries, vulgaires et grasses… mais dures, savoureuses et fondantes (comme tu-sais-quoi si tu fus mon colocataire plus d’une passe.) Bref Al dente ! Et puis en plein avènement de l’enfant roi, c’est beau comme du Besancenot chez Drucker (si c’était ça le plan B, fallait l’appeler plan BM pour bouffeur de merde ! Sa raie a volté face, le coup de foudre du révolté pour la promotion canapé rouge. Va te faire psychanalyser gamin !)

Pour te détendre donc, et moi avec, cette petite sélection de dessins.





2 commentaires:

Anonyme a dit…

What a great moment of reading blogs.

Anonyme a dit…

It could widen my imagination towards the things that you are posting.