Dis moi comment tu taffes, je te dirais comment tu baises

Cette question ne s'adresse ni aux acteurs pornos ni aux professions périphériques, avez vous déjà eu de fortes pulsions érotiques sur votre lieu de travail ? Quand on vous demande d'avoir un rapport de stage, pensez vous qu'il s'agisse de trumer au bureau ?

Parce que moi, ça m'arrive souvent. Heureusement je ne travaille que trop peu pour être un obsédé textuel mais il m'arrive donc aussi, à mon humble niveau, de vouloir tirer un coup entre deux paragraphes (ce que je produit).

Paf ! (la chienne)

Quelles en sont les causes ? Loin de moi la prétention de répondre à tous les maux (correspondre avec ses fans pompe l'énérgie) et encore plus loin de moi de penser que vouloir baiser est un mal. Même si, quand même, on est pas des animaux et il y a des lits au fond des bars à passes pour faire ça.

re Paf ! (la truie)

Quand on travaille, on fait un effort pour réaliser un projet (le paragraphe). Et quand on a finit ce projet, on en est plus ou moins satisfait. Ce satisfecit, dixit les bac+12, libére plus ou moins de phéromones. Tu sais, ce produit chimique propagé par le cabbanis dans ton verceau et qui fait que t'es bien sur ton canapé à rien foutre (ni rien ni personne d'ailleur, c'est bien là qu'est l'enjeu).

"Pas maintenant cherie j'ai la migraine."

Donc plus on bosse, plus on a la bosse. Vous avez déjà remarqué que c'est pile poil quand on taffe qu'elle veulent notre paffe ? Moi si, et Dieu (ce fils de catin) sait que je travaille rarement. C'est fou non ? Et ben non, c'est physique.

"T'es sur que c'est par là ? Mais oui, regarde ça rentre tout seul."

Le baiseur et le travailleur sont la même personne, c'est very dick (Rivers). Une personne de ma connaissance m'a suggeré qu'il y avait un lien entre comment on bosse et comment on brosse. Genre le perfectionniste (who is not neceserally parfaitement sioniste) le serait du lit au bureau. Il me disait ça spécifiquement des écrivains.

"Mais elle pue le poisson ! t'es dégueulasse ! Viens plus te plaindre de jamais gober de fruits de mers alors !"

Un exemple me vient à l'esprit comme une erection (piège à con) devant une crèche, je veux dire spontanement (et merde, j'ai perdu ce soit disant exemple spontané à faire des fioritures stylistiques, à oui ça y est, l'autre boche à moustache) Hitler ? non, non, zéro mon coco, Ad ce sera pour plus tard. Non, Nietzsche. Cet abruti passe toute ça

"chérie, juste une crampe s'il te plait, je suis fier d'avoir retrouvé mon exemple ?"

pardon, donc il passe sa vie à philosopher sur l'indépendance. Trés mise en trope le mec genre "on est bien seul" tout ça. Bien sur, ses livres sont illisibles (surtout en shleu)le style est inbitable et personne le lit. Vers ces (du coran ou moi du vin, au chois)) 70 piges il tombe amoureux d'une petite, ça ne lui était jamais arrivé avant. Nietzsche il se vidait à l'époque. C'etait hygiènique (ton père). Mais là, il est vraiment love de cette nana.

"mais que font Mouloud et Tchang dans notre lit ? Tu veux devenir imperméable ? "

Et vlà t il pas qu'il commence à pondre des poèmes Nietzsche, autrefois imbitable. Son écriture se fait différente, plus légére, pleine d'images et de résonnances, bref moins allemande. Transporté il était, le vieux philosophe. Reste plus qu'à lire la biographie de Rocco d'HPG ou de Nina Roberts pour en savoir plus. Bonne lecture !

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